Hélène Bessette, une artiste sans limites?

Marianne Camus

Résumé


L’œuvre d’Hélène Bessette (1918-2000) est une expérimentation permanente qui fait fi de toutes les limites. Elle transgresse les règles de bienséance et ne censure aucune opinion. Elle se joue de toutes les règles établies par des siècles de pratique littéraire et éditoriale. La progression narrative et la structuration du texte sont bousculées et réinventées. L’effet théâtral, la comptine, les techniques du slogan et de la publicité, la notion de personnage sont tous détournés dans une indifférence jubilatoire à toutes les contraintes. L’écriture est une prose poétique qui appelle la voix et avance comme une partition. Associations de sons, glissements, ruptures et pauses construisent une respiration, parfois posée, souvent à la limite de l’essoufflement. La graphie et la disposition typographique, hors normes elles aussi, participent, par leur impact visuel fort, de cette œuvre d’art totale que voulait Hélène Bessette.

Mots-clés


prose poétique; intermédialité; oeuvre totale

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DOI: https://doi.org/10.7203/HYBRIDA.6.26256

Références


Bessette, H. (2006). Le Bonheur de la nuit. Léo Scheer.

Bessette, H. (2007). MaternA. Léo Scheer.

Bessette, H. (2009). Ida ou le délire. Léo Scheer.

Bessette, H. (2021). La Tour. Le Nouvel Attila.

Bessette, H. (2017). Garance Rose. Le Nouvel Attila.

Bessette, H. (2017). Vingt minutes de silence. Le Nouvel Attila.

Bessette, H. (2018). Histoire du chien. Le Nouvel Attila.

Bessette, H. (Postface de Deck, J). (2018) On ne vit que deux fois. Le Nouvel Attila.

Bessette, H. (2020). Lili pleure. Le Nouvel Attila.


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